Donia KHOUJA  est une artiste plasticienne et enseignante d’arts plastiques diplômée de l’institut supérieur des beaux-arts de NABEUL.  Elle a eu son diplôme de maîtrise en arts plastiques, spécialité gravure durant l’année universitaire 2009/2010. En 2011/2012, elle a eu son diplôme de master de recherche en science et techniques des arts, spécialité arts plastiques.

Et depuis 2015, elle effectue des recherches pour sa thèse de doctorat en théorie de l’art à l’institut supérieur des beaux-arts de TUNIS, qui s’intitule « Tissage, tressage, broderie dans la pratique féminine contemporaine ». Il s’agit d’une profonde recherche sur la nouvelle image contemporaine féminine à travers l’analyse des divers parcours artistiques d’artistes femmes particulièrement dont les travaux d’aiguilles sont le processus de leurs pratiques artistiques contemporaines.  C’est une réflexion qui met l’art des femmes en question.

Concernant son parcours artistique, elle a commencé à exposer depuis 2011, et a participé à plusieurs expositions collectives, dans diverses galeries et espaces d’art à Tunis dont ( 9ᵉ Printemps des arts plastiques 2011, au palais Abdellia, à B’CHIRA ART CENTRE, à espace Teatro, à l’espace Sadika, à la médiathèque d’Ariana, à la salle fadhel ben achour marsa et une dizaine d’expositions collectives chez Michela à EFFESTO ainsi qu’au salon des artistes et à elbirou Sousse… Sans oublier ses participations au salon international de la gravure Tunisie 2015, à la maison de culture de Mehdia.

Donia  a effectué 7 créations graphiques pour les couvertures de 7 livres contenant des textes de pièces de théâtres dans le cadre d’un projet de la Dramaturgie arabe contemporaine par l’Édition Elyzad. Elle a aussi collaboré au projet d’IMAGO MUNDI, la collection d’art contemporain de Luciano Benetton dans le projet « turbulence ». Elle a également collaboré à la réalisation d’un livre de coloriage à télécharger ; « Dessinez… vous êtes confinés ».

Son travail est telle une traduction inconsciente d’un monde qui croit à la réalité supérieure et qui fait appel à certaines formes d’affiliations oubliées, perdues, négligées… à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée, aux paradoxes de la vie quotidienne qui s’immobilisent dans un temps suspendu.  Elle prend position sur la vie spirituelle pour la graver sur son support à travers des dessins qui regorgent de détails amusants, de motifs, quel que soit le sujet, de personnages rigolos captivés par la multitude de petits croquis. Ainsi, elle nous présente des œuvres exceptionnelles et propres à elle. « Ces personnages sont le résultat d’une accumulation d’observation quotidienne des portraits qui croisent mon chemin, de la foule, des livres, des écrans … se manifestent sur mes supports par des drôles de têtes, des petits monstres familiers et amusants, de créatures fantasmagoriques ou enfantines. Qui nous laisse à mi-chemin entre le rêve flippant et le contre naïf. Une interprétation des émotions, des situations, du métissage culturel et historique, des portraits imaginaires qui représentent un monde surréaliste ou féerique. »