LA FEMME Tunisienne

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Cette semaine, la Tunisie fête les femmes ! Elle fête la beauté, la force, l’indépendance, l’égalité, la fécondité… Elle fête la vie !

Ce pays où la femme rêve, entreprend, travaille et réussit, met en valeur la liberté et le militantisme de la femme tunisienne depuis 1956, quelques mois après l’indépendance. Effectivement cette fête a été instaurée par Habib Bourguiba. Depuis, le pays a annoncé la rupture des pratiques archaïques dévalorisant la femme. Cette fête a été maintenue avec les présidents suivant et est célébrée jusqu’à aujourd’hui. 

L’histoire de la Tunisie a depuis toujours été marquée par des femmes qui ont participé activement au devenir de leur pays et ont contribué au développement social, économique mais également politique de la république. De Elyssa et Jazia el Hilalia à Ons jabeur, Mona Noureddine, Habiba Ghribi ou Wided Bouchamaoui, Alia Menchari .. tout en passant par Aziza Othmana, Bchira Ben Mrad, Tawhida Ben Cheikh et tant d’autres… 

Le secteur d’arts en général et d’arts plastiques en particulier regroupent également plusieurs femmes tunisiennes qui ont marqué l’histoire de l’art moderne et contemporain. Les femmes artistes sont de plus en plus nombreuses sur la scène artistique (photographes, vidéastes, peintres, plasticiennes…). Elles façonnent le paysage de la création et apportent un regard personnel et intime sur le monde qui les entoure.

D’abord, Safia Farhat (1924-2004) est la première femme plasticienne reconnue en tant que telle. Elle est aussi la première directrice de l’École des beaux-arts de Tunis de l’ère républicaine en 1966. Elle est aussi la seule femme à participer au mouvement de l’école de Tunis. Safia Farhat a ouvert la voie à d’autres artistes par son engagement plastique, mais aussi social et politique.

Dans ce pays arabo-musulman qui a osé le plus en matière des droits de la femme, nous pouvons aussi citer : 

Aïcha Gorgi, fille de Abdelaziz Gorgi, gère depuis 1992, la galerie d’art la plus ancienne et la plus animée de la Tunisie «Ammar Farhat», qui porte de nos jours le nom de A.gorgi et se spécialise dans l’art contemporain. Elle a fréquenté l’école des Beaux-arts entre 1987 et 1991.

Sadika Keskes, Artiste, créatrice tunisienne et souffleuse de verre est une artiste engagée tenant à promouvoir l’art du verre soufflé. Pour cela, elle a réalisé de nombreuses formations pour les jeunes artistes. Elle a aussi créé des centres et des associations culturelles axés sur cette pratique. Elle milite pour la cause des femmes de son pays. Elle a complémenté ses études à l’école des beaux-arts par des études à l’école du verre de Murano, pour revenir en Tunisie et y réinstaurer cette pratique qui a été abandonnée depuis le XIVe siècle.

En bref, dès l’élaboration du Code du statut personnel de la femme (CSP) en 1956, les Tunisiennes se sont engagées dans le développement du pays sans que plus rien ne les arrête, participant activement dans la vie, relevant les défis et ce dans tous les secteurs, y compris dans la vie culturelle et artistique. Avez-vous d’autres exemples ? Citez en commentaire les femmes qui, selon vous, ont révolutionné le secteur des arts plastiques …

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